
A propos de Louis Edouard Le Jeune
Son nom ressemble à celui d'un peintre flamand, mais c'est un joailler.
Du peintre, Louis Edouard Le Jeune a le sens des couleurs caressées par la lumière. Depuis 1981, Louis‑Édouard Le Jeune incarne une certaine idée de la joaillerie française : intime, poétique et profondément artisanale. Formé « à l’ancienne », dans la plus pure tradition des maîtres-joailliers parisiens, il conçoit chaque pièce comme une œuvre personnelle, vivante, unique. Ses créations — souvent sur mesure — allient la rigueur de l’architecture à la douceur du trait, révélant des opales flamboyantes, des perles baroques, des spinelles aux éclats rares ou des saphirs pastel. À ses yeux, un bijou n’est pas un ornement, mais une rencontre : entre une pierre et une personne, entre une mémoire et un désir.
Avant de devenir joaillier, il fut ingénieur, puis élève à l’École du Louvre. Ce détour fonde sa vision singulière : entre science et émotion, entre maîtrise et intuition. Son parcours l’amène à écouter longuement ses clientes, à deviner ce qui n’est pas dit, à capter un éclat d’âme pour en faire un talisman.
Après trente ans passés dans son atelier-boutique du Village Royal, le joaillier a choisi de réinstaller son univers au 211 rue Saint‑Honoré, dans le 1er arrondissement de Paris. Ce nouvel écrin, pensé comme un cabinet de curiosités, reflète parfaitement sa vision : un lieu chaleureux, feutré, où l’on prend le temps. Le temps de regarder. De choisir. De rêver. Aujourd’hui, celles et ceux qui franchissent la porte de son atelier viennent pour le luxe d’un bijou fait pour durer toute une vie — et peut-être plusieurs.
« J'aime voir ce que je crée, de l'ébauche du dessin à sa réalisation, mettre en scène le bijou, choisir son environnement, magnifier la pierre en l'accompagnant"